Nuelfild
Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 4 Localisation: Chez les fous
|
Posté le: Jeu 08 Fév 2007, 11:39 Sujet du message: Nuelfild |
|
|
J'étais chez les pirates. Je gagnais ma vie sur celle des autres, ne retirant que richesses à profusion. Une bien sombre facette de mon passé si je regarde en arrière, à présent que j'ai changé...
Les Minotaures :
Je chassais comme à mes habitudes sur les territoires Avaloniens, près d'un campement de minotaures, arborant l'emblème de la piraterie infernale. J'étais seul. Je n'aimais pas réellement la compagnie d'autres personnes, bien que celle ci fût plaisante. Je tuais et décapitait les minotaures les uns apès les autres, sans qu'un seul ne survive de ma lame. Offerte lors de mon arrivée chez eux, elles était enchantée et parfaite pour mes habitudes de combattant à deux mains. Je m'apelle Nuelfild et je suis un champion hibernien initié du 40ème cercle, ce que certains apelle les cycles. Je n'aime pas ces terme, ils me font penser à un renouveau total à chaque fois que l'on est initier à un cercle supplémentaire. Je chassais donc les minotaures quand soudain, après avoir concentré mon attention sur l'un d'entre eux, je vis un petit groupe de midgardien me prendre ma bestiole. La colère commencais à monter en moi, mais je parvins à la contenir, la défoulant sur d'autres taureaux-humains. J'eu à peine le temps d'en tuer deux qu'au troisième, ce groupe d'imprudent m'en revola un. Cette fois, j'explosait. Les conseils de mes amis pirates me revinrent : "Si tu ne vole pas, c'est toi que l'on volera". J'avancai vers le groupe et les tuai, les transperçant de ma lame. Je terminai le dernier quand je vis qu'il y avait une hibernienne que je n'avais pas vu et qui vivait encore. Je m'approchai pour l'achever quand soudain elle cria :
"Nuelfild!!!"
Un peu surpris, je m'arrêtai, et elle continua, la respiration saccadée :
"C'est moi enfin! Akira! Souviens toi!"
J'avancai quand soudain, j'entrai dans une espèce de transe et j'apperçut au loin un petit village, mais ce qui me frappa, ce fut les deux enfants qui jouait, un garçon et une fille. Je les regardai et soudain, le garçon me regarda. Et la stupeur : ce jeune garçon, c'était moi! Et la fille ne pouvait être que...
Je revins au niveau des minotaures et je criai :
"Akira! Non, par mes ancêtres, qu'ai-je fais!
-Pourquoi? Pourquoi t'es tu...engagé avec...eux! Tu...les...abominais! Souviens toi, ils...ont tués...tes parents!"
Sa respiration faiblissait, mais après ces paroles, nouvelle vision. Je me revois, caché dans un arbre. Je regarde en bas, et je vois cet emblème : celui des pirates. Je les suis du regard et je vois mes parents, transperçés par les lames d'un elfe.
Je revins pour la troisième fois aux minotaures, mais cette fois, Akira était morte. Je criai :
"Akira! Non! Comment... Ce n'est pas... possible!"
Et la lumière se fit à moi : j'étais chez les pirates pour l'appat de l'argent. Et cet appat m'avait perdu. Je venais de tuer ma meilleure ami. Je me mis à pleurer. Je m'interrogeais sur le nombre de famille que j'avais tués, le nombre d'enfant comme moi que j'avais fait orphelin. Mais je n'eus pas le temps de m'interroger d'avantage, car je reçus un énorme coup de masse sur la tête. J'entendis une voix dire:
"Avoir des remords n'est pas très bon. Tu n'est plus un bon pirate, je te bannis de la guilde"
Un long chemin :
Je me reveillai la nuit. Je ne savais pas combien de temps avait passé, tout ce dont je me souvenais était les dernières paroles du pirate, ainsi que, la mort d'Akira. Elle était toujours là, souriante, belle par dela la mort. J'entrepris de lui faire une sépulture sur une colline avoisinante. Je n'avais pas d'outils, et j'improvisai un tombeau. Je me remis à pleurer sur elle, la femme qui me détourna de ce vil piège de l'appat du gain dans lequel j'étais tombé. Je repartis à l'aurore, et la première chose que je fis fut de brûler ma cape, portant le maudit emblème. Ensuite, je demandai à un thaumaturge de passage de me détruire mon épée de pirate, celle qu'ils m'avaient offert, par magie, tache qu'il fit sans me poser de questions, ni me demander rétribution. "Puis-je un jour rendre service à quelqu'un comme lui...Sans rien demander en retour..." pensai-je, en le voyant incanter. Mon séjour chez les pirates m'avait corrompu l'esprit. Faire chemin inverse ne sera pas facile, voire impossible...
Plusieurs mois passèrent. J'avais eu l'idée de retourner dans mon village, dans la forêt Hibernienne, afin d'aider les jeunes recrues. Je leur prodigait conseils et techniques pour faciliter les ouvertures, leur habilités à parer. Les premiers jours furent difficiles, car l'envie me prenait de leur demander de l'argent, sachant qu'ils me le donneraient sans problème. Mais je ne faisait pas cela pour les rétributions, mais plutôt pour ma quête de sérénité. Je ne savais pas pourquoi cette manière et pas une autre, mais je ne posais pas la question.
Au fil du temps, cette envie d'argent s'effaça, puis disparut. Je me mis à leur forger des armes, pour leurs entrainement. Ils voulaient me les payer, mais je refusai à chaque fois, leur exprimant mon envie de les voir devenir plus fort, afin qu'ils puissent se défendre en cas de problème. Au cas où des gens comme... ce que j'avais été... attaque.
La Lumière :
Je ne saurais dire combien de temps s'est passé entre mon arrivée au village et cet évènement. Il n'empêche que celui ci marquera un tournant dans ma vie. J'étais en train d'entrainer de jeunes firbolgs quand je vis une celte tuant proprement les gobelins alentoure. Je dis aux jeunes que je partai un instant, et qu'ils devaient s'exercer. Je m'approchai donc de cette celte, qui me rappelai vaguement une silhouette connue. Je lui dit :
"Vous m'avez l'air très entrainée.
-Oui, j'ai eu une bonne éducation dans les armes. Je vous montre?"
Elle commença à me montrer diverses techniques, rivalisant d'audace et de dextérité dans ses ouvertures. Elle parrait quand il le fallait. C'était magnifique. Elle s'arretta et dit :
"Je sais ce que vous avez appris aux jeunes du village. C'est magnifique de voir un don de soi. Je suis impressionné. Mais je sais pourquoi vous faites cela. C'est pour obtenir le pardon de ma mère, non?
-Je...ne comprend..
-Akira. C'est pour elle? Vous l'avez tué, parce qu'il vous genait dans vos apports d'argent sur les minotaures. Vous vous en souvenez, je le sais, et je vous ai vus, parce que j'étais là"
Je fermis les yeux et toutes les images me revinrent en tête. Oui, c'était pour Akira. Pour qu'elle me pardonne le jour où je passerai l'arme à gauche, pour qu'elle me pardonne. Bien que cela fût impossible. Quand je rouvris les yeux, je vis un cerf géant en lieu et place de la fille d'Akira. Il me dit, avec une voix douce :
"Tes espoirs ne sont pas vain. Mais avant d'obtenir le pardon, il faudra défendre par trois fois la Grande Verte, avec une nouvelle arme que tu aura forgée, et que tu aura liée à la Grande par les paroles et par les actes. Et il faudra te faire accepter par les nobles chevaliers de la Forêt. Cette tâche ne sera pas aisée, mais elle n'est pas impossible. Tu as renié ton passé, et il est temps pour toi de reprendre un nouveau départ."
Je fermis les yeux et me souvins du visage d'Akira. Elle souriait. Oui, elle savait que je pourrai. Quand je les rouvris, la jeune fille était revenu. Je la remirciai du fond du coeur puis partit.
Un nouveau départ :
Je me rendis à Caldey, où j'entrepris de trouver des barres de métals, ainsi que d'autres composants de l'épée. Le travail et la fabrication me prirent la journée. Mais au moment de donner le dernier coup de marteau, je dis :
"Cette épée, forgée par celui qui veux ce racheter, ne servira, je le jure, qu'à défendre la Grande Verte, et à protéger ceux qui y habitent. Moi, Nuelfild, je le clame et respecterai ce serment jusqu'à ma mort."
J'assénai le coup final, et le vent se leva. L'épée était liée par les paroles. Il fallait me faire accepter par l'Ordre des Chevaliers d'Hibernia, les défenseurs de la forêt, et cette tache ne sera pas aisée... Il me fallait pour cela contacter l'un d'entre eux, et que celui ci m'accepte, ainsi que les autres membres. Ce n'était pas gagné... |
|