Eliendyr

Inscrit le: 30 Nov 2005 Messages: 17
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Posté le: Jeu 01 Déc 2005, 13:05 Sujet du message: Contes et Légendes d'Hibernia retranscrits par Eliendyr |
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Livre : Contes et Légendes d'Hibernia retranscrits par Eliendyr le forestier.
Page 1.
La fille et l'eau.(Fable)
Notre farce se passe
En des temps oubliés
D'une Celte de race
Qui passé vingt années
Ne pouvait césser de verser
Centaines de larmes
au point qu'elle fut surnommée
Par ces gens
La demoiselle aux larmes
couleur d'argent.
Souvent la voyait on
Penchée sur le pont
Priant la riviere
et son liquide univers
de bien vouloir
en son sein accepter
la pauvrette aux yeux noirs,
tristes et mouillés.
Les grands'gens
vivant d'hibernia
trouvant ceci dément
furetaient tout bas
"La pauvre enfant
à tourné en folie
que de vouloir tant
devenir riviere
Elle va de mal en pis!"
Les langues cessèrent de sifler
le jour ou l'on retrouva
le corps de la fille, échoué,
Mort , possédant toutefois
Le sourire sur les lèvres gravé
et l'air fort satisfait
d'avoir enfin été acceptée
Des eaux qu'elle vénerait.
Aux mots de cette fable s'il en faut retenir
dites aux autres incrédules de se souvenir
De la celte qui, par force de croyance
fut récompensée de ses souffrances
A force de prières pour l'elément adoré
Qui n'offre chance qu'aux êtres déterminés.
Eliendyr. |
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Eliendyr

Inscrit le: 30 Nov 2005 Messages: 17
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Posté le: Mar 06 Déc 2005, 11:12 Sujet du message: |
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Page 2.
L'enfant d'Hibernia. (Conte)
Il était un jeune humain, qui, passant son temps parmis les arbres finit en fin de compte par se perdre dans le dédale verticale de la forest.
Seul et appeuré, le jeune celt s'était réfugié contre le tronc d'un chêne centenaire esperant y dormir quelques heures. Au matin il décida d'organiser ses recherches vers le camp d'Hibernia.
Aussitôt dit, aussitôt fait l'enfant laissait derrière lui mille trace de son passage. Cailloux retournés, branches déplacées, traces dans la terre à coups de talon.
Au cours de son escapade il lui sembla entendre fureter derrière lui. Promptement il fit volte-face et se rendit compte avec dégout que les traces, qu'il avait laissées, avaient disparues.
Il recommença à marcher semant toujours autant d'indices mais quelques centaines de mètres plus loin la contemplation de sa route le découragea. Toutes pierres retournées, toute branches brisées, même ses coups de talon dans la terre humide, tout avait disparu.
Non crédule au point de s'y laisser prendre le jeune Celt compris que de lui on se jouait et cela ne lui plaisait guère. N'était il pas le petit garçon le plus espiègle du village? Le fourbe qui se riait à le perdre devait ignorer telle réputation.
"Bien" se dit-il "Vous souhaitez jouer, alors jouons.".
Il attendit la nuit. Mise à part les fées, nul ne saurait le suivre sans se blesser d'une branche ou d'un rocher. Puis il fit quelques pas dans l'obscurité et bruyemment marqua son passage. Profitant d'un coin d'ombre ou la noirceur se faisait opaque le garçon se faufila dans un bosquet et se mit à épier le sentier.
Sa ruse ne mit pas longtemps à fontionner. Un petit farfadet passa rapidement, rétablissant tout indice à son état d'origine et ceci avec une vélocité digne d'un écureuil.
Attrapant sa besace vide l'enfant sauta sur le farfadet et l'y emprisonna. Il se mit à rire de sa belle prise qui gesticulait dans la sacoche de cuir.
"Relache le." Fit une voix grave et calme derrière lui. L'enfant se retourna et observa le très vieux sylvain se tenant la. D'après son écorce et le foisonement de ses feuilles, le jeune celt déduit que de trois cents ou quatre cents années l'être était daté.
"C'est un espiègle, un saut! Il me perd dans les bois depuis hier. Cela l'amuse dirait on mais moi, que neni!"
Le sylvain pris la sacoche et libera le farfadet qui ne manqua pas de saluer son sauveur avant de disparaitre à une vitesse folle.
"Il ne fait que son travail, jeune enfant." grinça le Sylvain.
"Est-ce là un travail que d'ennuyer les habitants d'Hibernia?"
Le vieil homme-Arbre sourit dans sa barbe de verdure. "Je crois que le grand celt que j'ai devant moi a besoin de leçon sur son lieu natal."
"Nul besoin de leçon je sais ce qu'il y a à savoir."
"Et bien dans ce cas, si tu es si malin, suis moi et apprend moi."
Le garçon s'interrogea quelques instants. "Vous apprendre? Pourquoi pas." Tout deux partirent au travers des bois.
Il est aisé d'imaginer que l'apprentissage se fit du Sylvain à l'enfant et non l'inverse. Trois longues semaines s'écoulèrent durant lesquelles le gardien des bois expliqua au jeune garçon Le choses de la forest.
"Chaque créature peuplant nos arbres se voit un rôle assigné. Ton vil farfadet par exemple, remet les choses déplacées en place afin qu'Hibernia garde son aspect originel. Sache qu'il suffit de peu pour déséquilibrer un monde."
"Les écureuils détachent les fruits trop lourds des arbres et grattent leur écorce pour qu'elle se reforme."
"Les fées soupoudrent la vie de féérie sur les jeunes arbrissauts pour qu'ils deviennent grands et forts."
D'autres enseignement suivirent. Le garçon écoutait avec une non-chalance non dissimulée. Un matin il demanda au vieux Sylvain. "Et vous que faites vous pour la foret vous etes inutil on dirait.".
Le sylvain à l'aspect si paisible depuis ce temps pris un air moins acceuillant, ouvrit une main ou une lueur verte apparaissait en prononcant: "Moi... je recrute... pour hibernia..." Puis il lança le boule de lumière verte sur l'enfant en criant "LES FARFADETS!".
L'enfant s'étant transfomé en la forme voulue, le Sylvain se pencha sur lui et lui dit d'une voix basse "Alors, petit être souhaites tu savoir d'autre choses sur la foret? Peut être croiseras tu sur ton passage un vilain petit garnement qui t'enfermera dans une sacoche de cuir?"
Le nouveau farfadet secoua la tête et de petits cris aigus pareil aux couinements d'un chien s'échapèrent de sa gorge.
Le vieu Sylvain sourit.
Quelques passe de magie plus tard l'enfant avait repris sa forme et s'enfuyait sans se retourner au travers des bois en courant accompagné des rires s'éloignant du vieux Gardien.
Ainsi se souvint on de l'enfant d'Hibernia.
-Eliendyr- |
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